Toujours sur le métier ton ouvrage tu remettras...
... aurait pu être ma devise de ces derniers jours.
Mon film était censé être fini (il était d'ailleurs déjà parti à l'étalonnage) lorsque Benjamin Gourio (qui reste toujours co-producteur du film) me glissa: "J'ai appris que ton film faisait 57 minutes, tu sais que ça va être compliqué à vendre ?".
Emporté par l'euphorie d'un montage au cordeau, j'en avais oublié qu'un film en dehors du format classique de 52 minutes était presque "invendable". Ce que m'a confirmé Jean-Philippe Perrot, un ami distributeur: "Dis-moi Jean-Philippe, un 57', c'est plus dur à vendre qu'un 52' ? "
"Oui, VRAIMENT plus".
Gasp. J'ai pêché par excès de confiance.
J'ai donc stoppé l'étalonnage en cours, appelé mon fidèle ami Laurent Droux à la rescousse pour remettre les mains dans le cambouis et tailler 5 minutes de bidoche.
C'était cet après-midi même... et en 4 heures de temps, on a réussi à extraire les 5 minutes en trop...
Ouf ! Aujourd'hui, "Six garçons dans le vent" fait la bonne durée.
Demain, le montage son et le mixage son commencent et après demain, l'étalonnage reprend.
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